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Centre d'Etude et de Protection des Oiseaux, Bienne et environs

Observation janvier 2009 :

 

MERCREDI 28 janvier 09

Après le magnifique compte rendu de Philippe voici une obs en gare de Bienne:

19h00, Place de la gare Bienne
Le dortoir de bergeronettes grises est toujours occupé. Il y a environ 20
individus.
Remarquez qu'il n'est pas facile, sans jumelles, de compter ces boules de poils
parfois coincées dans un embranchement ou collées contre une branche verticale.
J'avais compté le même nombre d'individus le 4 janvier. Mais il était descendu à 9 lors des semaines enneigées et froides.

Jean-Pierre



DIMANCHE 18 janvier 09

Mouettes et Goélands au port de Bienne

Pour la 11e année consécutive, le Goéland argenté poétiquement baptisé XP57 (numéro de la grosse bague verte qu'il porte depuis sa naissance sur les côtes Baltes de l'ex-Allemagne de l'Est) est de retour cet hiver au port de Bienne. Une belle preuve de fidélité ! Et l'occasion pour nous, une fois de plus, d'observer ce majestueux Goéland au fier regard et au bec bariolé de rouge jaune et noir, avec une pointe ivoire.

C'en est devenu une habitude et XP57 ne défraie plus la chronique. Mais ce qui était moins banal ce dimanche matin, juste avant que les éléments naturels ne se déchaînent, ce fut de pouvoir observer quasiment côte à côte pas moins de 6 espèces de Laridés (la famille des Mouettes et Goélands) aux abords de l'îlot de gravier à l'embouchure de la Suze dans le lac de Bienne. Si les passants qui nourrissaient les oiseaux à grands coups de lancer de pain ne m'ont guère aidé à dénombrer les oiseaux (c'était jours de recensement des oiseaux d'eau en Europe), ils m'ont par contre permis de prendre les quelques images ci-jointes. Où l'on découvre, à côté des Mouettes rieuses et en compagnie d'un Goéland cendré, un (une?) jeune Goéland brun qui a apparemment aussi décidé de passer l'hiver au Strandboden. Et voilà déjà trois espèces.

Pendant ce temps, devant le banc de gravier, XP57 picore la surface de l'eau à le recherche de quelque pitance, attendant patiemment le prochain promeneur armé d'un de ces sacs magiques d'où sortent à la volée les quignons de pain sec. Et de 4 !

Et le promeneur en question ne se fait pas attendre. Dès lors, c'est la ruée, ou plutôt la curée. Or, dans le bal endiablé des mouettes qui disputent les morceaux de pains aux Harles et aux Cygnes, plusieurs Goélands ont rejoint la mêlée, tous des Goélands leucophées dans toutes les livrées imaginables entre les plus jeunes, éclos en été 2008, et les adultes de plus 4 ans. Et de 5 !

Or au milieu de ces Goélands, l'un d'entre eux présente une livrée particulièrement pâle, même carrément blanche sur la plus grande partie de la tête et du jabot, avec une gracieuse collerette (un "boa") de mouchetures brunes et grises. La forme de la tête est quelque peu plus arrondie sur l'arrière, les arcades sourcilières moins prononcées que chez les leucophées, le bec fin à bords parallèles et à pointe moins "crochue". Un ensemble de caractères qui, avec le reste des caractéristiques du plumage, me font très clairement penser à un Goéland pontique, originaire de la Mer Caspienne. Et de 6 ! Et merci à Stéphane Aubry, de Cormondrèche pour avoir si obligeamment confirmé cette détermination sur la base de mes quelques images.

Linus


XP57 - Le Goéland argenté fidèle à Bienne depuis 11 ans. Notez la tête fortement striée, les arcades sourcilières proéminentes qui lui donne son air "méchant", encore renforcé par le jaune clair vitreux des yeux.

 


Un jeune Goéland brun dans son premier plumage hivernal (très sombre, avec de grosses "écailles" sombres et lisérées de clair sur le dos et les épaules).



Le Goéland brun, pas beaucoup plus grand que le Goéland cendré (à droite), et en compagnie d'un groupe de Mouettes rieuses.



Un Goéland pontique en plumage de premier hiver (au milieu, de trois-quarts face, tête bien blanche, ailes relevées et blanches dessous, ce dernier critère étant assez déterminant pour les oiseaux de premier hiver), avec un Goéland leucophée en plumage de premier hiver devant (ailes relevées également, mais irrégulièrement tachées de brun dessous) et un autre en plumage de deuxième hiver en arrière plan.



Le Goéland pontique (au milieu) en plumage de premier hiver pose pour la photo avec le Goéland leucophée en plumage de premier hiver devant et celui en plumage de deuxième hiver en arrière plan.

 

On peut aisément comparer, entre le pontique au centre et le leucophée au premier plan, tous deux de la même classe d'âge:
- la forme de la tête: plus petite et plus arrondie sur le dessus et à l'arrière, avec une arcade sourcilière moins prononcée chez le pontique; plus anguleuse à l'arrière et presque plate sur le dessus chez le leucophée
- la "coloration" de la tête et du jabot: blanc plus ou moins pur contrastant avec le "boa" chez le pontique; moucheté de gris et brun chez le leucophée, notamment sur toute la joue autour de l'oeil (ce qui lui donne ce "masque" caractéristique)
- et le dessin des plumes du dos (manteau) et des épaules (scapulaires): beaucoup plus claire, presque gris blanc, avec un dessin en forme d'ancres de bateau très fines, le tout contrastant avec les teintes brunes des couvertures alaires et des rémiges tertiaires; alors que les taches brunes sont beaucoup plus grandes et plus foncées chez le leucophée; c'est ce qui donne son côté tricolore ou quadricolore au pontique avec le blanc de la tête, le gris pâle de la selle (dos et épaules), le brun des ailes (couvertures et rémiges tertiaires) et le noir des rémiges primaires

Pour ce qui est de la forme du bec, j'avoue y perdre un peu mon latin sur cette image, la différence entre les deux n'étant pas flagrante, le leucophée de premier plan ayant aussi un bec relativement fin comparé à celui de ses congénères, et le pontique ayant un bec certes fin et à bords parallèles, mais un peu court. Le bec "crochu" du leucophée se devine mieux sur la photo où l'oiseau a les ailes relevées. Peut-être est-ce aussi un effet dû à la perspective en plongée qui ne facilite pas la comparaison dans ce cas.

 

 



MERCREDI 14 janvier 09

Une petite obs qui fait plaisir :
14 janvier, Reconvilier, 14h30 

10 Jaseurs boréaux à Reconvilier ! Cela rappelle de bons souvenirs. Je ne sais pas trop ce qu’ils trouvent à manger car il n’y a pas grand-chose. J’ai répandu un cageot de vieilles pommes dans mon jardin, … à suivre.
Michel Gigon



 

LUNDI 12 janvier 09

Depuis plusieurs jours le soleil illumine mes mangeoires dès les premières heures de la matinée. Avant que les premiers rayons de l'astre du jour ne viennent éclairer comme sur une carte postale la nature enneigée, les oiseaux sont déjà présents pour venir emmagasiner des calories. Sont observés tous les jours: une troupe très importante de Bouvreuils pivoine (plus de 12 individus), 3 Gros becs casse-noyaux, nombre important de Mésanges bleues, noires, charbonnières, huppées (2), longues queues (6) et nonnettes, 6 Merles noirs, 2 ourterelles turques, importante colonie de Verdiers, 1 Rouge-gorge, 2 Pics épeiche (couple), plusieurs Sittelles torchepot, Moineaux friquets et domestiques (en très petit nombre), quelques Pinsons du Nord, Pinsons des arbres, 3 Bruants jaunes, quelques Tarin des aulnes,1 Geai des chênes, 1 Grive litorne età deux reprises 1 Epervier mâle est venu semer la pagaille chez les passereaux et deux fois je l'ai vu attraper en vol une proie que je n'ai pas pu identifier. Depuis le début de l'hiver, nos amis ailés ont déjà dévoré plus de 30 kg de graines le chanvre et tournesol à mes différentes mangeoires.
Pierre Farron, Tramelan




DIMANCHE 11 janvier 09

11 janvier, Reconvilier
La mangeoire est prise d’assaut ! Il y a aujourd’hui 5 Chardonnerets élégants, une douzaine de Pinsons du Nord, une dizaine de Pinsons des arbres et de verdiers, 1 Gros-bec casse-noyau, 5 Tarins des aulnes, un Pic épeiche, des Mésanges noires, charbonnières, nonnettes et bleues.
Ce soir, coucher de soleil magnifique, - pensée émue pour les biennois,…- et premiers chants de Mésange charbonnière et Mésange noire. Comme il ne fait que -6°C, cette douceur et ces chants nous rappellent que le printemps est presque là !!!
Michel Gigon




SAMEDI 10 janvier 09

Reconvilier,
j'observe le 1er Milan royal de l'année vers le terrain de foot. Plus tard, un groupe de 10 Mésanges à longue queue passent par ma mangeoire.
Claude Wehrli


 

VENDREDI 9 janvier 09

Bonjour!

Je viens de voir et d'entendre une Sitelle torchepot sur le tronc de mon mélèze . Elle est très colorée . Le bleu du dos est "brillant" et l'orange est éclatant. Je ne sais pas grand chose sur les habitudes de cet oiseau, et je me demandais si c'est habituel de le voir en hiver par -14° à monter et descendre un tronc . Trouve-t-il vraiment de quoi se nourrir, par ce froid ? J'espère pour la petite Sitelle .
Catie Liechti


 

MERCREDI 7 janvier 09

Alors que je rentrais de Lausanne par l'autoroute, j'ai eu le loisir d'observer plusieurs Buses variables affamées prendre de grands risques en passant à quelques mètres des véhicules pour capturer leur pitance en bordure de route. Fort heureusement, je n'en n'ai vu aucune y laisser des plumes!
Mais c'est entre le tunnel d'Onnens et celui de Concise que j'ai eu la surprise du jour. Seul sur cette portion de route, je vois devant moi, volant au raz des buissons qui séparent les 2 pistes de l'autoroute, un rapace qui louvoie face à la Bise. Je lève le pied pour pouvoir en profiter vu qu'il n'y a aucun autre véhicule. Je le rattrape et remarque le bout de ses ailes complètement noir. Tantôt de dos quand il vire à droite, tantôt de dessous quand il vire à gauche. Cela me laisse le temps de relever un dos gris assez foncé avec une bande noire sur les secondaires. Le dessous présente quand à lui 2 bandes noires. Son ventre est strié de brun roux de même que ses ailes. En plus de sa tête bien grise, de la longueur de sa queue et de son envergure, tous ces critères me confirment que c'est un Busard cendré mâle. Il continue son vol léger et souple dans la même direction alors que je le dépasse en ayant bien pris mes distances sur la droite pour éviter tout risque de collision. Je poursuis ma route et le vois encore dans mon rétroviseur jusqu'au moment où il quitte le milieu de l'autoroute. Belle rencontre dans un endroit à éviter pour lui.
Claude Wehrli

 


 
 
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