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Centre d'Etude et de Protection des Oiseaux, Bienne et environs

Observation novembre 2013 :

Jeudi 28 novembre 2013. L'optimiste

Ce matin, en manoeuvrant un train en gare de Delémont (05h05), j'ai la surprise d'entendre chanter un merle noir.
Si ce n'est pas rare d'entendre un merle à cette période de l'année lors de nuits douces ou un peu pluvieuses, c'est tout de même inhabituel que l'oiseau se manifeste par une température de moins 6 degrés C. Bel exemple
d'optimisme.

Andreas Kammermann


Chablais de Cudrefin 16 novembre 2013

Matinée sous le brouillard et avec une bonne bise, rendant l'atmosphère glaciale. Le long du canal de la Broye, j'ai pu entendre les Mésanges charbonnières, bleues et à longue queue, le pic épeiche, deux ou trois Sittelles torchepot et quelques Rougegorges familiers. Arrivant vers la roselière, j'ai entendu un Râle d'eau et plusieurs Panures à moustaches. Les bancs de sable était bien occupé par les Oies cendrées, Canard (colverts, pilets, chipeau) et une trentaine de Courlis cendré. Je me suis dirigé vers le dernier banc de sable, tout au bout du môle et là d'abord le fameux Huîtrier pie (sûrement le même que j'ai observé le 20 octobre 2013 à Cudrefin) et un fabuleux Bruant des neiges (presque la même date que celui observé en 2012 à Chasseral (18.11.12)) et au fond de la baie du chablais de Cudrefin premier Cygne chanteur de la saison accompagné de huit Garrots à oeil d'or. Toutes ces belles obs m'ont fait oublié les températures hivernales.
Benjamin Gygax
Photo : Benjamin Gygax


01 Huîtrier pie


02 Huîtrier pie


03 Bruant des neiges


OBSERVATION A WITZWIL(BE)
2 novembre 2013

Le ciel est couvert, la température s’élève à 13°C et le vent souffle du sud-ouest, modérément et de manière continue. A 16h.30 je m’arrête à 1 km. à l’est du pont du canal de la Broye.
Mon attention est attirée par une troupe de grands oiseaux. Ils sont posés au bout d’un champ de maïs fauché, à 1 km. au sud de la route, au lieu dit « Le Rondet ».Je m’en approche à pied jusqu’à 300 m. le long d’une lignée de grands arbres. Ce sont des Grues cendrées. Elles n’ont pas l’air d’être inquiètes mais j’ai l’impression qu’elles « m’ont à l’œil ». J’en compte 67. Le temps de les recompter et j’entends déjà les cris nasillards de Grues en vol. En effet une soixantaine de volatiles arrivent de l’est et se posent auprès de leurs congénères déjà en train de brouter. Je remarque que les jeunes sont bien moins nombreuses que les adultes.
Je m’approche encore d’une dizaine de mètres et voilà qu’elles sont déjà toutes en alerte. Je suppose que s’étaient les pas de trop puisque la moitié d’entre elles s’envolent en direction du sud-ouest. L’autre moitié suit 20 secondes plus tard.
A 17h.10 une nouvelle troupe d’une dizaine d’individus arrive de l’est et passe sans s’arrêter. A 17h.30 la visibilité est si mauvaise que je me résous à rentrer.
Bel arrivage, tout de même, en provenance de Scandinavie et de l’Allemagne du Nord, d’un migrateur qui passe chaque année en Suisse mais en très petit nombre. Le vent du Sud-ouest qui souffle depuis plus de 24 heures les a-t-il déroutées ?
Pour la petite histoire sachez que dans l’Antiquité on admirait la Grue et on estimait qu’elle protégeait de la fatigue. Il est vrai qu’à les « voir ramer » à contre courant, on ne peut qu’être impressionné. Notez encore que le bec conique de cet oiseau ressemble étrangement au fruit d’une plante portant le nom de Geranium. Or Geranium est le diminutif du nom grec de la Grue ! Enfin la posture de la grue se tenant droite et longtemps au même endroit, a donné naissance à l’expression « faire le pied de grue » et veut dire que quelqu’un a longtemps attendu pour une raison ou une autre.
Erich Brunner


 

samedi 2 novembre 2013

Ce samedi 2 novembre, à 13h28, des réminiscences de la Champagne pénètrent dans notre cuisine par l’entrebâillement de la porte-fenêtre. Des cris de grues emplissent cet interstice.
J’ouvre tout grand, sors précipitamment et constate émerveillé plusieurs larges « V » de grues en vol du nord-est au sud-ouest.
Pas le temps de chercher mes jumelles, je prends mon appareil de photo et j’ai juste le temps de prendre un cliché, puis de courir de l’autre côté du logement, sur la terrasse, pour en prendre trois autres avant que ces nuées disparaissent, cachés par le bâtiment d’en face.
Elles ont probablement été déviées de leur trajectoire habituelle par le fort vent d’altitude.
Sur l’un des clichés, on peut compter au moins 151 Grues cendrées. Plus nécessaire d’aller en Champagne !
Pierre Evard

Photo : Pierre Evard

 


2 novembre 2013
Champs à côté de La Sauge et Bienne

Allant faire un tour du côté de La Sauge, j'ai vu un groupe de Grues cendrées, en vol, comptant environ 70 individus et après en observant dans les champs vers Witzwil, il y avait un groupe de 24 individus en train de se nourrir.
Mon frère m'a aussi signalé deux groupes de Grues cendrées en vol du côté de l'hôpital de Beaumont et d'après la vidéo qu'il m'a envoyé le premier groupe qui a passé à 10h30, comptait environ 200 individus et le deuxième groupe qui a passé ver 13h20, en comptait environ une cinquantaine.
Benjamin Gygax


 


 
 
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