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Centre d'Etude et de Protection des Oiseaux, Bienne et environs

L'ornitho à petits pas 2017 :

L'ornitho à petits pas I du 16 février (partie 1) .

à l'Erlenwäldli.

Le 16 février, neuf Cépobiens se sont retrouvés sous le signe de l'ornitho à petits pas.
Si l'an passé, la météo n'était pas parfaite, cette fois l'évaluation lui attribue 10/10 à l'unanimité : ciel bleu, grand soleil, pas de vent et une température qui n'avait rien à voir avec le mois de février.

Pour bien commencer, le rendez-vous était pratiquement sous une colonie de hérons cendrés qui occupaient bruyamment leurs sites de nids et même construisaient comme l'un d'eux nous l'a démontré en transportant une branche. Le beau temps incitait les verdiers à nous offrir une quasi-symphonie.

Notre petite troupe s'est ensuite mise en route à travers la forêt et le long du lac tout en observant des espèces d'oiseaux courantes mais parfois très proches pour le plus grand plaisir des photographes.

Un pas après l'autre, nous sommes arrivés jusqu'au port d'Ipsach qui marquait le point de retour de notre balade. La surprise, qui montre combien la nature peut être rude, a été la découverte d'un cadavre de nette rousse flottant dans un coin du port. Sur le moment nous n'avons pas pu atteindre les gardes-faune, mais un contact a eu lieu le même soir à leur satisfaction.
Le retour, aux rayons du soleil couchant un peu moins chaud, nous a permis de rejoindre le point de départ peu avant 17 heure.

La liste des observations est la suivante :

grèbe huppé
grèbe castagneux
grand cormoran
héron cendré
canard colvert
canard chipeau
nette rousse
harle bièvre
milan royal
buse variable
gallinule poule-d'eau
foulque macroule
mouette rieuse
goéland leucophée
pigeon ramier
nid de chouette hulotte
rougegorge familier
merle noir
mésange bleue
mésange charbonnière
sittelle torchepot
corneille noire
étourneau sansonnet
moineau domestique
pinson des arbres
verdier

Jean-Pierre Frauche

photo : Jean-Pierre Frauche


01 : Verdier d'Europe


02 : Héron cendré


03 : Héron cendré


04 : Rougegorge


05 : Pigeon ramier


06 : Harle bièvre mâle


07 : Harle bièvre femelle


08 : Canard chipeau


09 : Mouettes rieuses


 

Ornitho à petits pas (partie 2) à Meienried le 6 avril 2017.

Le premier participant à remercier, c’est le soleil qui était bien présent à cette sortie.
Alors que l’objectif des petits pas était de permettre aux seniors les moins vaillants de pouvoir encore participer à nos sorties, le record des plus petits pas à été largement battu par la plus jeune participante qui a fait la tournée en poussette.
Au début d’avril, une grande partie des passereaux communs sont déjà revenus de leur migration proche ou lointaine. Mais une excursion en milieu d’après-midi, n’atteint pas les records d’observations du « Réveil des Oiseaux » au lever du jour.

La liste des observations se présente de la manière suivante :

milan noir (en couples)
buse variable
rouge-gorge (chanteurs nombreux)
fauvette à tête noire (chanteurs nombreux)
mésange charbonnière
mésange bleue (chanteurs nombreux)
pic épeiche
foulque
grèbe castagneux
bergeronnette grise
canard colvert
bruant des roseaux
alouette des champs (chanteur)


Mais la bonne surprise était botanique puisque des nivéoles d’été étaient déjà en fleur.
La douzaine de participants s’est ensuite quittée, satisfaite de cet après-midi de détente.

photo : Jean-Pierre Frauche

 


Ornitho à Petits Pas (partie 3) du 4 mai à l’Ile Saint-Pierre

Les prévisions du temps n’étaient pas roses pour ce jeudi. L’arrivée des averses était annoncée pour l’après-midi. Une partie des Cépobiens est vraiment construites en acier inoxydable, parce qu’ils sont quand même venus malgré ces mauvaises conditions.
En avance sur l’horaire, les averses nous ont accueillis dès le débarquement du bateau. Notre première tournée nous a amenés jusqu’au sommet de l’île : le Pavillon. Puis en redescendant, un abri nous a permis de pique-niquer. Le temps restant maussade, tout le monde s’est retrouvé dans le restaurant du Cloître autour de boissons chaudes. Cette pause a fait du bien aussi bien au moral des participants qu’à la météo. Au départ, la pluie avait cessé et la suite de l’excursion s’est faite sous un soleil très voilé.
L’heure et la météo n’étaient pas optimaux pour inciter les oiseaux à chanter. Mais malgré tout, les espèces courantes étaient bien présentes.

Goéland leucophée
Grand cormoran
Foulque macroule
Nette rousse
Harle bièvre
Colvert
(Fuligule milouin à Bienne)
Chevalier guignette
Pinson des arbres (beaucoup)
Fauvette à tête noire
Rougequeue noir
Bergeronnette grise
Moineau domestique
Hirondelle rustique
Martinet noir (probablement migration)
Sittelle torchepot
Mésange charbonnière
Mésange bleue
Etourneau
Milan noir
Chardonneret - chant
Verdier - chant
Black angus ( tiens ! Des vaches dans une liste d’oiseaux)
Loriot - chant
Pigeon ramier
Roitelet triple-bandeau - chant
Grimpereau des jardins - chant
Héron cendré
Corneille noire
Coucou – chant
Cygne
Grèbe huppé
Grive draine
Merle noir
Oie cendrée
Pouillot véloce – chant
Troussepet - chant
Faucon hobereau

Sur le ponton d’embarquement, on a encore pu observer un nombre élevé de poissons que j’identifie comme des chevaines. Etant bon dernier à l’embarquement, je n’ai pas pu partager l’observation la plus notable de la sortie : un faucon hobereau chassant le long des roseaux.

photo : Jean-Pierre Frauche

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


L'ornitho à petits pas IV du 4 juillet (partie 4) .

à Bienne.

Le mardi 4 juillet, le soleil brille au firmament comme le thermomètre. Et à 14h30, 8 Cépobiens se retrouvent à la place centrale. Comme il est prévu de commencer par une introduction sur ce que l’on va observer, la proposition de commencer par un arrêt à l’ombre d’une terrasse de bistrot est acceptée à l’unanimité.
Le sujet du jour est l’observation des martinets noir à leur nichoirs. Cela soulage quelques participants qui redoutaient la montée au sommet du clocher de l’église comme nous l’avions fait quelques années auparavant pour observer les martinets à ventre blanc.

Donc l’introduction de cette partie théorique a commencé par les différences entre les 2 espèces qui nichent à Bienne.
Ensuite l’explication s’est concentrée sur les critères qui permettent de conclure sur l’occupation d’un site de nidification. Les martinets noirs nichent dans des cavités. A l’origine c’étaient des trous dans des falaises. Puis ils ont adoptés toutes les possibilités que les bâtiments offraient. Actuellement, la rénovation ou la construction de nouveaux immeubles ne laissent plus de telles opportunités. On les remplace par la pose de nichoirs facilement reconnaissable à leur ouverture ovale horizontale.
En premier, il faut éliminer les actions des « effleureurs ». Les martinets noirs ne nichent pas avant leur 2ème année. Mais pendant la première année, ils reviennent vers les sites de nidification, font des rondes et s’agrippent souvent à l’entrée d’une cavité de nidification pour simplement regarder à l’intérieur. Ils ne pénètrent jamais dans la cavité.

Premier critère :
Tout individu qui pénètre entièrement dans une cavité (un nichoir) est un individu qui y niche.

Deuxième critère :
Les martinets font des crottes sèches facilement reconnaissables.




[fig 1] C’est une sorte de boudin blanc ( diamètre jusqu’à 8mm , longueur jusqu’à 2cm)



[fig 2] qui se casse aisément



[fig 3]. Le contenu n’est constitué que par la chitine des insectes avalés.



On peut y reconnaître des morceaux de pattes, des morceaux d’élytres [fig 4]



et même des yeux colorés [fig 5].


A 50cm près, ces crottes tombent exactement sous l’entrée du nichoir ce qui permet de garantir l’occupation du nichoir.

Troisième critère :
Il découle du précédent. Une crotte peut être déposée sur le trou d’entrée du nichoir. Cette crotte sera repoussée par le prochain adulte qui entrera ou sortira du nichoir.

Quatrième critère :
Quand ils sont assez grands, les jeunes viennent regarder au trou du nichoir. On les reconnais parce que leur face est beaucoup plus blanche que celle des adultes [fig 6].


[fig 6] Jeune guignant.

Cinquième critère :
Avant de s’envoler, les jeunes essayent d’exercer leurs ailes. Il arrive parfois qu’une aile sorte par le trou du nichoir.

Sixième critère :
Les cris des jeunes au nid sont différents. Au lieu du roulement habituel, le cri se rapproche d’un grésillement. Il ne doit pas être très puissant ou pas très courant (je ne l’ai jamais entendu).

Après cette théorie, notre petit groupe s’est déplacé. J’ai pu leur faire remarquer que le berceau du toit du Collège du Marché-Neuf avait été percé de multiples trous ovales qui devraient permettre à terme l’installation d’une nombreuse colonie [fig 7].



Puis nos pas nous ont conduit à la rue Alexandre Schoeni, où les anciens bâtiments de la Biella sont équipés de 39 nichoirs. Il a été possible de voir quelques crottes sur le trottoir. Et finalement, en s’arrêtant (à l’ombre!) nous avons pu observer des entrées et des sorties de nichoirs. Et même à un des nichoirs, un jeune s’est montré à l’entrée.
Le marchand de glaces ambulant a été accueilli avec enthousiasme. Comme quoi, les excursions en ville ont aussi leur bon côté.

Toutes nos observations ont permis de remplir un formulaire qui n’est pas exhaustif mais qui donne une bonne idée de la vitalité de la colonie.
Et sur le coup des 17h00 chacun a pu rentrer facilement chez soi.

Recensement Colonie Alexandre Schöni

Les différents secteurs de nichoirs [A à E].



 

Année :2017

Observateur : CEPOB

(Date 04.07 Heure arrivée 15:30 Heure départ 17:00 )


Type d’obs.

Commentaires



Type d’obs.

Commentaires

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C3

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ES


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ES


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ES JT






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ES






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ES






C1

ES






C2








Type d’observation : Toutes les preuves d’occupation, CS=crottes au sol, CE=crottes sur entrée, ES=entrée ou sortie adulte, JT=tête de juvénile, JA=aile de juvénile, SJ=salissures jaunes.
Commentaires : Date et heure et entre autre pour les remarques de non-occupation (moineaux, hyménoptères).
Cases vides : Pour des nids spéciaux très proches.

Jean-Pierre Frauche

 


 
 
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