Pose de nichoirs par le groupe des jeunes du Cepob, 19 octobre 2024
20 ans plus tôt, une trentaine de nichoirs à passereaux ont été installés dans les environs de Court par nos membres. Cela faisait suite aux mesures de compensation liées à la construction de la Transjuranne. La zone avait été fortement modifiée, la petite vallée s’étant transformée en petite colline en raison du déversement de nombreux chargements de camions.
9 heures gare de Court, échelles sur le toit et coffre rempli de nichoirs, nous voilà partis pour un court trajet en direction de Chaluet. Certains portent une échelle sous le bras, d’autres équilibrent quelques nichoirs entre leurs mains. Divisé en deux groupes, nous longeons le sentier pédestre à la recherche des arbres les plus prometteurs pour accueillir nos gîtes à passereaux. Celui-ci ? Non la branche descend ! Celui-là ? Attends je sors mon téléphone et ouvre la boussole, ah non il est contre l’ouest… Ah celui-là ? Peut-être essayons, zut l’échelle est trop courte ! Ceux qui iront vérifier les nichoirs au printemps, soyez indulgents avec le nichoir n°1 !
Au fur et à mesure de notre avancée, nous gagnons en efficacité. Au pied d’un arbre, un vieux nichoir, un peu plus loin un autre toujours accroché ayant presque fusionné avec l’arbre. Le temps a fait son œuvre, un épais tapis de mousse recouvre leur toit et le trou est passé d’une balle de ping-pong à une de tennis. Après deux heures d’équilibrisme nous nous retrouvons et installons les derniers nichoirs tandis que d’autres s’occupent du feu, malgré la difficulté de trouver une branche de sec après les jours pluvieux précédents notre rencontre. Le pique-nique est sorti, les petites chaises et couvertures sont installées, un bâton est préparé, et chacun grille cervelas, saucisses ou fromages autour d’un verre bien mérité.
Rendez-vous l’année prochaine pour voir si le travail aura porté ses fruits, et, surtout, s’il faudra encore lever les yeux pour les repérer…
Alexandre Berberat
photo : Alexandre Berberat
photo : Gauvain Saucy
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